JL AVOCATS
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Découvrez le cabinet JL Avocats, un cabinet dédié au droit public.

Fort de l’expérience de son fondateur depuis plus de 15 ans dans de grands cabinets d’avocats, le cabinet saura vous guider dans les méandres du contentieux administratif.

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Le cabinet JL Avocats s’engage à vos côtés pour vous conseiller dans la réalisation de vos projets, et pour défendre vos intérêts.

Rigueur, disponibilité, réactivité, transparence des honoraires… le cabinet vous garantit des prestations de qualité.

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Urbanisme, marchés publics, contrats administratifs, travaux publics, droit des collectivités locales, police administrative, responsabilité, fonctions publiques…

Le cabinet JL Avocats vous accompagne dans tous les domaines du droit public.

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Un cabinet entièrement consacré au droit public

Le cabinet JL Avocats

Le cabinet JL Avocats

Le cabinet JL Avocats accompagne entreprises et particuliers, collectivités locales et établissements publics nationaux, sur toutes les problématiques relevant du droit administratif.

Par ailleurs, par le réseau de partenariats qu’il a développé auprès de cabinets intervenant en droit civil, pénal ou dans des domaines très spécifiques comme le droit de la propriété intellectuelle ou le droit de la presse, le cabinet est en mesure de vous mettre en relation avec des professionnels compétents pour les questions qui ne relèvent pas directement de son champ d’activité.

Le cabinet JL Avocats

Maître Jérôme Léron - Associé

Jérôme Léron a prêté serment le 13 décembre 2002. Il a exercé pendant 13 années au sein du cabinet d’avocats Lyon-Caen & Thiriez, avocats au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, dont il reste consultant, avant de devenir associé du cabinet AdDen Versailles, puis de créer le cabinet JL Avocats en 2015.

Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon, il est docteur d’Etat en droit public. Il a obtenu une mention de spécialisation en droit public.

Il a également occupé les fonctions de chargé d’enseignement à l’Université Jean-Moulin Lyon III et à l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon et a travaillé au sein du service juridique de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). Il est l’auteur de nombreux articles de doctrine dans des revues spécialisées.

Maître Anaïs Gagnet - Collaboratrice

Diplômée du Master II Droit administratif mention droit immobilier public de l’Université Paris-Saclay, Anaïs GAGNET a une expérience de plus de trois ans au sein de cabinets d’avocats. Elle a également développé ses compétences au sein de la Cour administrative d’appel de Versailles.

Titulaire du Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat, elle intervient dans les contentieux de droit public, avec une prédilection pour le droit de l’urbanisme et de l’aménagement.

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Un cabinet qui s'engage à vos côtés

Qualité & Rigueur

Qualité & Rigueur

Le cabinet JL Avocats s’engage à vos côtés pour sécuriser juridiquement votre action, afin de contribuer à la réussite de vos projets.

L’expérience acquise depuis plus de 15 ans, les travaux de recherche, le certificat de spécialisation en droit public vous garantissent la qualité des conseils prodigués et du travail effectué, que ce soit pour les consultations délivrées comme pour la conduite des procédures contentieuses.

Qualité & Rigueur

Disponibilité & Réactivité

Le cabinet vous accompagnera tout au long de votre démarche et s’engage à répondre aux questions que vous vous posez dans les meilleurs délais.

Nos interventions s’appuient d’abord sur une analyse rigoureuse de votre dossier et des objectifs que vous poursuivez. Il vous sera proposé une démarche adaptée à votre situation, permettant de réaliser vos projets en toute sécurité juridique ou de définir la meilleure stratégie contentieuse possible.

Transparence des honoraires

Transparence des honoraires

Notre engagement, c’est également celui de la transparence des honoraires. Ceux-ci seront discutés avec vous puis déterminés par une convention d’honoraires. Les prestations pourront être réglées, au choix, selon un taux horaire ou bien de manière forfaitaire, vous garantissant à l’avance le coût de la procédure.

Dans tous les cas, les prestations effectuées seront détaillées sur la note d’honoraires qui vous sera adressée.

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Une compétence reconnue en droit public

Collectivités locales & Intercommunalité

Collectivités locales & Intercommunalité

Le cabinet JL Avocats intervient plus particulièrement pour le compte de collectivités territoriales et d’établissements publics intercommunaux. Il les assiste sur toutes les questions touchant au transfert et à la répartition des compétences, à la fiscalité locale, aux conséquences financières de la modification du périmètre des intercommunalités ou sur la gouvernance des collectivités.

 Le cabinet JL Avocats a également une excellente connaissance de tous les aspects juridiques relatifs à la démocratie locale (participation des citoyens, référendums locaux, fonctionnement des groupes d’élus) et, de manière générale, au régime juridique des actes de collectivités locales.

Collectivités locales & Intercommunalité

Urbanisme & droit de l'environnement

Le cabinet JL Avocats conseille les collectivités dans la rédaction de leur réglementation d’urbanisme et la réalisation des leurs opérations d’aménagement (création de ZAC, choix de l’aménageur, contentieux de l’exécution de la convention, contentieux indemnitaire).

 Il assiste également les particuliers dans leurs relations avec l’administration sur les autorisations de construire, et notamment les permis de construire, ou encore pour les accompagner dans leurs démarches en vue de réviser les documents d’urbanisme.

Contrats & Marchés publics

Contrats & Marchés publics

Le cabinet intervient aussi habituellement pour le compte de personnes publiques ou d’opérateurs économiques en matière de droit des contrats publics, que ce soit pour l’assistance aux procédures de passation ou pour les litiges liés à leur exécution.

Les procédures se sont complexifiées. Le cabinet saura vous guider dans le choix de la meilleure stratégie à mettre en œuvre, parmi les procédures au fond (recours en contestation de validité du contrat, recours en responsabilité contractuelle) ou d’urgence (référés précontractuels, référés contractuels, référés provision…). Il saura également déterminer avec vous la stratégie de défense la plus adaptée en cas de recours.

Elections & Financement des campagnes électorales

Elections & Financement des campagnes électorales

Le cabinet JL Avocats intervient auprès d’élus et de candidats dans le cadre des élections politiques ou professionnelles. Il a traité de très nombreux contentieux dans ce domaine.

Il intervient aussi en amont, auprès de collectivités pour leur communication institutionnelle en période électorale, et des candidats eux-mêmes, pour la gestion des incidents susceptibles d’avoir lieu au cours d’une campagne électorale et pour assurer le respect des règles sur le financement des campagnes électorales, notamment la tenue de leur compte de campagne.

Droit économique & Responsabilité

Droit économique & Responsabilité

Le cabinet JL Avocats a développé une expertise en matière de droit public économique, et plus particulièrement sur l’interventionnisme économique des collectivités publiques, lorsque les administrations interviennent en tant que fournisseurs de biens ou services ou encore lorsqu’elles fournissent des aides aux opérateurs économiques.

Ces interventions, qui peuvent prendre des formes diverses (autorisation administrative, pouvoir de police, attribution de subventions) doivent se concilier avec les libertés économiques, et notamment la liberté du commerce et de l’industrie. Le cabinet a eu à traiter de nombreux dossiers portant sur la légalité de ces interventions, notamment au regard du droit communautaire et du droit des aides d’Etat.

Les décisions et agissements des administrations peuvent causer des préjudices. Le cabinet vous aide dans vos démarches pour les faire reconnaître et indemniser, que ce soit par des procédures d’urgence (référé expertise, référé provision) ou de fond.

Fonction publique

Fonction publique

Le cabinet assiste également les administrations comme les agents publics dans les méandres du droit de la fonction publique, que ce soit dans l’accès à la carrière (stage, titularisation, concours de recrutement, contrat de recrutement des agents non titulaires) ou dans son déroulement, et notamment pour les difficultés d’avancement de carrière, ou encore en cas d’action disciplinaire, de révocation et de mise à la retraite d’office.

Il conseille les collectivités dans la gestion de leurs ressources humaines (avancement, congés maladies….) ainsi que dans la mise en place de leur régime de primes et indemnités en conformité avec les dispositions du code de la fonction publique.

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Actualité

Le Conseil constitutionnel censure partiellement la loi de simplification du droit de l’urbanisme et du logement

La proposition de loi avait été définitivement adoptée le 15 octobre 2025.

Le texte a ensuite été déféré au Conseil constitutionnel par les députés requérants qui contestaient la conformité à la Constitution de plusieurs dispositions du texte, notamment les articles 23 et 26. Le Conseil a rendu sa décision le 20 novembre 2025 (Décision n°2025-896 DC).

A cet égard, le 4° du paragraphe I de l’article 26, qui complète l’article L. 600-1-1 du code de l’urbanisme, a été censuré en ce qu’il subordonnait la recevabilité des recours formés contre la décision d’approbation d’un document d’urbanisme ou de son évolution à la condition d’avoir pris part à la participation du public.

Sur ce point, le Conseil constitutionnel a relevé que cette disposition portait une atteinte disproportionnée au droit à un recours juridictionnel effectif au regard de l’article 16 de la DDHC.

D’autres dispositions ont également été censurées. Ces dernières ont été assimilées à des cavaliers législatifs en raison de l’absence de lien entre l’objet de l’amendement et celui de l’une au moins des dispositions du texte initial.

La loi n°2025-1129 du 26 novembre 2025 de simplification du droit de l’urbanisme a été publiée au Journal Officiel du 27 novembre 2025.

Décision n°2025-896 DC du 20 novembre 2025

JL Avocats : la Cour administrative d’appel de Versailles confirme la légalité d’une mesure de démolition d’un immeuble, situé en centre-ville

Par un arrêt très récent (lien vers le communiqué de la Cour), la cour administrative d’appel de Versailles a jugé que la démolition litigieuse d’un immeuble était pleinement justifiée en raison du risque imminent d’effondrement, conformément à la position défendue par le cabinet JL Avocats.

Contexte

A la suite de l’apparition de fissures inquiétantes en 2017  sur un immeuble situé en centre-ville de la commune de Triel sur Seine, le maire de la commune avait déclaré l’état de péril imminent.

Conformément aux conclusions de l’expert mandaté, il avait alors ordonné aux propriétaires de procéder à l’étayement de l’ensemble de l’immeuble. Mais, les désordres précités s’étaient aggravés, notamment avec l’apparition de fissures témoignant d’un basculement de l’immeuble.

Après avoir constaté que les propriétaires n’avaient pas entrepris les travaux supplémentaires qui étaient nécessaires, le maire a, en application de ses pouvoirs de police générale, fait procéder d’office à la démolition de l’immeuble au regard de l’extrême urgence de la situation créant un péril grave et imminent.

 

Position défendue par le cabinet

Aux côtés de la commune, le Cabinet a saisi en appel la Cour administrative d’appel de Versailles d’un jugement du tribunal administratif qui avait estimé irrégulière la démolition, afin que les magistrats constatent que :

  • le maire de la commune n’avait commis aucune faute en ordonnant la démolition immédiate de l’immeuble ;
  • le maire de la commune pouvait ordonner cette démolition sur le fondement des pouvoirs de police générale (articles L. 2212-2 et L. 2212-4 du code général des collectivités territoriales) en raison d’une situation d’extrême urgence créant un péril particulièrement grave et imminent.

 

Décision de la Cour

La Cour administrative d’appel a suivi cette analyse et a jugé que :

  • les propriétaires de l’immeuble avaient fait preuve d’inaction et de mutisme des propriétaires ;
  • les informations techniques, dont disposait la commune, faisaient état d’une aggravation des désordres, conduisant à un risque « imminent» d’effondrement du bâtiment sur la voie publique, alors qu’un étayage avait déjà été mis en place et que son remplacement présentait des risques ;
  • la décision de démolition prise par le maire de la ville était donc justifiée par des motifs impérieux de sécurité publique.

Principaux apports de la loi n°2025-1129 du 26 novembre 2025 de simplification du droit de l’urbanisme et du logement

La loi du 26 novembre 2025 a profondément modifié le droit de l’urbanisme, sans forcément le simplifier.

Voici les principales modifications.

2.1 L’instruction des demandes d’autorisations d’urbanisme

S’agissant des projets de réfection et de surélévation des constructions (article 9 de la loi) :

  • Création d’un article L.111-35 du code de l’urbanisme : « Lorsqu’une construction régulièrement édifiée fait l’objet d’une demande d’autorisation d’urbanisme concernant des travaux de surélévation ou de transformation limitée d’un immeuble existant, l’autorisation d’urbanisme ne peut être refusée sur le seul fondement de la non-conformité de la construction initiale aux règles applicables en matière d’implantation, d’emprise au sol et d’aspect extérieur des constructions. »
  • Modification de l’article L. 152-6 du code de l’urbanisme qui permet à l’autorité compétente pour délivrer un permis de construire d’autoriser des dérogations au règlement du PLU pour :
  • Ne plus réserver cette possibilité aux zones tendues ;
  • Etendre cette possibilité aux projets de surélévation d’une construction achevée depuis plus de deux ans, lorsque la surélévation a pour objet la création de logements ou un agrandissement de la surface du logement.

 

S’agissant de la création de nouvelles possibilités de dérogation aux règles du PLU (articles 9 et 20) :

  • Pour autoriser des projets de réalisation de logements ou d’équipements publics dans le périmètre des zones d’activités économiques (ZAE) (dérogation aux règles relatives aux destinataires fixées par le PLU ; dérogations aux règles relatives à l’emprise au sol, au retrait, au gabarit, à la hauteur et à l’aspect extérieur des bâtiments ainsi qu’aux obligations en matière de stationnement) ;
  • Pour permettre la réalisation d’opérations de logements destinées spécifiquement à l’usage des étudiants dans les zones urbaines ou à urbaniser ;
  • Pour autoriser le changement de destination des bâtiments à destination d’exploitation agricole ou forestière en dérogeant aux règles relatives aux destinations fixées par le PLU ;
  • Pour autoriser des dérogations aux règles du règlement du PLU en matière de réalisation de stationnement pour les véhicules motorisés pour les opérations prévoyant la création d’au plus 10 logements.

 

S’agissant de la cristallisation des règles d’urbanisme (article 23) :

  • Création d’un mécanisme de cristallisation des règles en vigueur au jour de la délivrance du permis de construire ou d’aménager initial aux articles L. 431-6 et L. 441-5 du code de l’urbanisme :
  • Si les travaux autorisés par le permis initial ne sont pas achevés, une demande de permis modifiant un permis initial en cours de validité ne peut pas, pendant une période de trois ans à compter de la date de délivrance du permis initial, être refusée ou assortie de prescriptions spéciales sur le fondement de dispositions d’urbanisme intervenues après la délivrance du permis initial.
  • Par dérogation au premier alinéa, la demande peut être refusée ou assortie de prescriptions spéciales si les dispositions d’urbanisme intervenues après la délivrance du permis initial ont pour objet de préserver la sécurité ou la salubrité publiques.

Disposition jugée conforme à la Constitution par le Conseil constitutionnel (DC 2025-896 du 20 novembre 2025)

 

S’agissant de la généralisation du permis d’aménager (article 22) :

  • Création d’un article L. 442-1-3 du code de l’urbanisme : « Par dérogation à l’article L. 442-1, un permis d’aménager concernant un lotissement peut porter sur des unités foncières non contiguës si le projet répond à l’ensemble des critères suivants : 1° La demande est déposée par un demandeur unique ; 2° Le projet constitue un ensemble unique et cohérent ; 3° Le projet garantit l’unité architecturale et paysagère des sites concernés. »

 

2.2 Les sanctions à l’encontre des constructions irrégulières

 

S’agissant du renforcement des pouvoirs de l’autorité compétente en matière de constructions irrégulières au titre de l’article L. 481-1 du code de l’urbanisme (article 26) :

  • Création d’une amende administrative : l’autorité compétente peut désormais ordonner le paiement d’une amende d’un montant maximal de 30.000 €.
  • Augmentation du montant des astreintes : le montant maximal de l’astreinte journalière est porté à 1.000 € (500 € auparavant) et le montant total maximal des sommes résultant de l’astreinte est porté à 100.000 € (25.000 € auparavant).

 

2.3 Le contentieux des autorisations d’urbanisme

 

S’agissant de la modification du délai des recours administratifs et leurs effets (article 26) :

  • Création d’un article L. 600-12-2 du code de l’urbanisme : « Le délai d’introduction d’un recours gracieux ou d’un recours hiérarchique à l’encontre d’une décision relative à une autorisation d’urbanisme est d’un mois. Le silence gardé pendant plus de deux mois sur ce recours par l’autorité compétente vaut décision de rejet.

Le délai de recours contentieux contre une décision mentionnée au premier alinéa n‘est pas prorogé par l’exercice d’un recours gracieux ou d’un recours hiérarchique. »

 

Application immédiate de la disposition

Disposition jugée conforme à la Constitution par le Conseil constitutionnel (DC 2025-896 du 20 novembre 2025)

 

S’agissant de la cristallisation des motifs de refus (article 26) :

  • Article L. 600-2 du code de l’urbanisme est complété par un nouvel alinéa qui prévoit : « Lorsque le juge administratif est saisi d’un recours en annulation à l’encontre d’une décision régie par le présent code et refusant l’occupation ou l’utilisation du sol ou d’une demande tendant à l’annulation ou à la réformation d’une décision juridictionnelle concernant cette décision, l’auteur de cette dernière ne peut plus invoquer de motifs de refus nouveaux après l’expiration d’un délai de deux mois à compter de l’enregistrement du recours ou de la demande. »

 

Applicable aux recours en annulation ou aux demandes tendant à l’annulation ou à la réformation d’une décision juridictionnelle qui ont été enregistrés au greffe de la juridiction après la publication de la loi

 

S’agissant de l’abrogation de l’article L. 600-1 du code de l’urbanisme (article 26) :

  • Article L. 600-1 prévoyait : «L’illégalité pour vice de forme ou de procédure d’un schéma de cohérence territoriale, d’un plan local d’urbanisme, d’une carte communale ou d’un document d’urbanisme en tenant lieu ne peut être invoquée par voie d’exception, après l’expiration d’un délai de six mois à compter de la prise d’effet du document en cause.

Les dispositions de l’alinéa précédent sont également applicables à l’acte prescrivant l’élaboration ou la révision d’un document d’urbanisme ou créant une zone d’aménagement concerté.

Les deux alinéas précédents ne sont pas applicables lorsque le vice de forme concerne :

-soit la méconnaissance substantielle ou la violation des règles de l’enquête publique sur les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux d’urbanisme et les cartes communales ;

-soit l’absence du rapport de présentation ou des documents graphiques. »

 

 S’agissant de l’instauration d’une présomption d’urgence dans le cadre des référés suspension à l’encontre des décisions de refus (article 26) :

  • Introduction d’un nouvel article L. 600-3-1 du code de l’urbanisme : « Lorsqu’un recours formé contre une décision d’opposition à déclaration préalable ou de refus de permis de construire, d’aménager ou de démolir est assorti d’un référé introduit sur le fondement de l’article L. 521-1 du code de justice administrative, la condition d’urgence est présumée satisfaite. »

 

Applicable aux référés introduits après la publication de la loi

Czabaj encore étendue : demande de motifs d’une décision

Le Conseil d’Etat (CE, avis, 2 octobre 2025, n°504677) précise que la demande de communication de motifs d’une décision implicite, lorsqu’elle intervient dans le délai de recours contentieux, proroge ce délai jusqu’à l’expiration d’un délai de deux mois suivant la communication des motifs.

Le Conseil d’Etat fait ici l’application de la jurisprudence Czabaj (CE, 13 juillet 2016, n°387763, publié au recueil Lebon) en précisant que l’intéressé ne peut exercer de recours juridictionnel au-delà d’un délai d’un an à compter de la date à laquelle il a demandé communication des motifs de la décision litigieuse.

 

Avis n°504677 du 2 octobre 2025

Le harcèlement moral n’échappe pas au cumul de responsabilité

Saisi d’un litige opposant un agent contractuel victime de harcèlement à son supérieur hiérarchique, le Tribunal des conflits (TC, 6 octobre 2025, n°4352) qualifie les agissements de faute personnelle non dépourvue de tout lien avec le service.

Cette qualification ouvre à la victime une double voie d’action indemnitaire.

Tout d’abord, il peut saisir le juge judiciaire afin de faire condamner l’agent harceleur. D’autre part, il peut saisir le juge administratif d’un recours dirigé à l’encontre de l’administration employeur.

Cette décision renforce donc la protection des agents publics victimes de harcèlement moral.

 

TC, 6 octobre 2025, n°4352

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